La psychanalyse permettrait-elle de pardonner ? La cure serait un pardon ? Cela peut paraître étranger d’associer à la psychanalyse une notion religieuse.
C’est pourtant ce que fait Julia Kristeva qui réévalue la notion de pardon de la tradition théologique. Elle affirme que la cure permet d’interpréter les diverses variantes de la haine et ainsi renouvelle la vie psychique.
« L’interprétation sans fin de l’ineffable, mis en signes, mis en mots »[1] permet d’approcher un sens indécidable et de par-donner.