Pourquoi parle-t-on de psychanalyse ?
Le seul outil de la psychanalyse, c’est la parole. Le pari de Freud et des psychanalystes aujourd’hui est de demander au patient de se raconter, de raconter son histoire.
Au début son discours est comme enfermé dans une gangue, qui garderait la mémoire de ses difficultés ou traumatismes, puis peu à peu, grâce à ses mots et aux interprétations de l’analyste, ce discours s’assouplit, se délie.
Le refoulé accumulé s’exprime en tristesse, colère, rage, désespoir, haine… Le patient soudain à la langue bien pendue, il ébauche le récit du mal qu’il a subi et peu à peu il se reconstruit.